Je m’appelle Sovan, je suis artiste plasticienne et
j’anime des ateliers de création libre et de dessin d’observation depuis 2016.
J’aime travailler dans les maisons de quartier (MJC, MDH…), et dans les petites associations, avec tous les publics !
J’ai grandi à Pontcharra et maintenant j’habite Grenoble.
J’y expose, ainsi que dans la vallée du Grésivaudan.
MON PARCOURS
Je reste 4 ans à la Cité des Arts de Chambéry, je vais surtout à l’atelier pluridisciplinaire pour ados et aux ateliers de modèles vivants. Après mon lycée (en spécialité et option art) je vais à l’ESAD Valence ; là-bas j’explore l’art contemporain, je teste plein de matériaux, je me confronte au regard du spectateur et j’apprends surtout que je veux partir de ce que je vis pour raconter des choses. Après l’obtention de mon DNA, je cocrée le collectif d’art contemporain Terrain Vague avec l’artiste Axelle Gonon. Notre objectif est de rendre nos histoires compréhensibles, aux habitué.e.s de l’art contemporain et aux non-initié.e.s, à travers des expositions et des ateliers, entre Lyon, Grenoble et la vallée de Grésivaudan. En parallèle, j’encadre des ateliers depuis 2016. J’aime autant initier à l’art contemporain, qu’à la technique du dessin d’observation, qu’au plaisir de l’argile. Je travaille avec tous les publics, des tous-petits jusqu’au personnes âgées.
MON TRAVAIL
Mon travail plastique est imprégné autant de la rigueur de l’observation que de la spontanéité de l’esthétique naïve. C’est par les détails du quotidien et mes souvenirs d’enfance et d’adolescence que mon travail autobiographique se construit. Mes œuvres sont parfois traversées par mon vécu de femme lesbienne et s’inscrivent le plus souvent dans le courant naïf de l’art contemporain.
Je mélange les médiums pour créer des installations ou des éditions colorées et intimes. J’aime tirer plusieurs formes d’un même récit, pour ça j’utilise principalement la céramique, le dessin et l’écriture, que je mets en scène dans l’espace. J’ai toujours beaucoup dessiné, mon premier réflexe c’est encore le dessin quand je veux capturer quelque chose. J’utilise l’argile (principalement la faïence), en terre vernissée (engobe et émail transparent) ou en acrylique sur biscuit – comme pour mettre mes dessins en 3D ou pour sculpter des supports à dessiner.
Je travaille autour de l’espace domestique, qui est à la fois un repère et un vecteur de souvenirs, capable de raconter des histoires.
À l’échelle 1, les objets oscillent entre le trompe-l’œil et la sculpture. Je recompose des fragments d’intérieurs de maison, sans chercher à donner l’illusion du réel. J’utilise la céramique comme je le ferais avec la photographie. J’aime créer cette illusion, toujours fausse, d’un arrêt sur image d’un moment en mouvement.